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Voyage 2015: destination la République d'Irlande.
Samedi 6 juin:
Irlande!! Plusieurs versions s'opposent quant à l'origine de son nom : pour certains, il vient de la déesse Ériu (Éire en irlandais) et du mot germanique land (« terre »). Erin est l'un des noms poétiques de l'Irlande. Pour d'autres, il vient du mot grec ancien 'ιρις' (en français « iris »). Le terme de "République d'Irlande" est en irlandais : "Poblacht nah Éireann"
Les armoiries de la République d'Irlande sont ainsi blasonnées: "D'azur, à la harpe d'or, cordée d'argent".
La harpe de Brian Boru, ou harpe du Trinity College ou simplement le Brian Boru, fut choisie comme symbole de l'État lors de l'établissement de l'État Libre d'Irlande.
depuis le XIIIe siècle la harpe était connue comme symbole de l'île d'Irlande. Elle était monnaie anglo-irlandaise en 1536 sous le règne d'Henri VIII, et représente le troisième quart des Armes royales du Royaume-Uni ainsi
blasonnées: "Écartelé, en 1 et 4 de gueules aux trois léopards d'or, en 2 d'or, au lion de gueules,
au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du même et en 3 d'azur, à la harpe d'or, cordée
d'argent".


Et qu'en est-il du trèfle que partout nous verrons?
(shamrock en irlandais), il est le symbole de l’Irlande, connu dans le monde entier. Grâce à un trèfle, Saint Patrick, évangélisateur de l'Irlande, aurait expliqué aux Irlandais, le concept de la Sainte Trinité, lors d'un sermon au Roc de Cashel, en faisant ainsi le symbole

de l'Irlande. La légende raconte qu'alors, il chasse tous les serpents du pays, ce qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent les croyances polythéistes celtiques des irlandais, assimilées à Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.
Chaque année, le 17 mars, les hommes mettent un trèfle à la boutonnière pour se souvenir de cet enseignement.
Et n'oublions pas Les mythes, légendes et superstitions de l’Irlande qui sont l’héritage d’une riche tradition orale.

En particulier nous rencontrerons le leprechaun, qui est rattaché aux créatures du « petit peuple » , représenté sur de nombreux objets destinés aux touristes.
Dans la légende, les leprechauns sont les petits gardiens d'un trésor
enterré au pied d’un arc en ciel. Ce sont de merveilleux cordonniers
et ils gagnent leur or en offrant des chaussons de danse aux petites
fées. Ils habitent dans des trous ou des terriers souterrains. En effet,
ils appartiennent aux peuples féeriques des Tuatha Dé Dannan qui
ont tenté d’envahir l’Irlande. Repoussés par le peuple Gaélique, un
pacte a finalement été signé entre les deux populations réservant la
surface aux hommes et les souterrains aux Tuatha Dé Dannan.
Courts sur pattes mais plein de malice, il ne faut pas leur accorder
confiance. Ils sont très rusés et se joueront de vous.


Mais trêve de bavardages. Il est 10h15, l'avion décolle. Après 2h35 de vol, nous arrivons à 11h50, car L'Irlande est à l'heure du méridien de Greenwich (GMT) et la France, est à celle du fuseau horaire UTC, (temps universel coordonné), GMT+1.




Notre guide Viviane ,(so british!!), nous attend.
Nous sommes 16 amopaliens et les autres personnes du groupe se sont révélées très sympathiques. En voici 4, de gauche à droite: Do...Ti...Jo...Gr...( énigme! indice: pas de At...ni de Si...mais nous avions pléthore de candidats pour Pr...)





Voici approximativement le circuit qui nous est proposé.
Ce premier jour, nous le passons à Dublin, comté de Dublin, après le déjeuner, visite de la cathédrale Saint Patrick, patron des Irlandais, qui avait installé un lieu de culte anglican précaire, là où est actuellement bâtie la cathédrale . Les Normands l’ont remplacé par une église acceptable en 1911, laquelle a encore connu plusieurs améliorations pendant le XIIIe siècle. L’édifice tel

que nous le connaissons n’a été achevé qu'au XVIIème siècle. De style gothique, ses vitraux méritent largement le détour, tout comme sa nef centrale. Dans la partie du transept nord, un autel est entièrement consacré à l’écrivain Jonathan Swift, un ancien doyen de l’église.
Place aux photos. Plusieurs d'entre elles sont dues à Jean-Marc Coves, mille mercis à toi Jean-Marc.











Le monument de Boyle, érigé en 1632 par Richard Boyle, comte de Cork, en mémoire de lady Katherine, sa seconde épouse.


Beaucoup de couleurs, un carrelage magnifique, les coussins au petit point confectionnés par les paroissiennes...
Le buste de Jonathan Swift
Puis un tour panoramique de Dublin nous permit d'en découvrir quelques aspects.







le fleuve Liffey qui traverse d’ouest en est la ville de Dublin , pour se jeter ensuite dans la mer d’Irlande.
Il est temps de rejoindre le "Louis Fitzgerald Hôtel", la journée fut bien remplie!!

Dimanche 7 juin:
Nous quittons le comté de Dublin pour le comté de Kildare. La République d'Irlande ou Éire, est un état indépendant, et l'Irlande du Nord, aujourd'hui, une partie du Royaume-Uni. L'île est divisée en quatre provinces. Le Connacht, le Leinster et le Munster appartiennent à la république d'Irlande alors que l'Ulster est divisé entre la république d'Irlande et l'Irlande du Nord.
Elles ont été créés par le gouvernement britannique au XIXe siècle pour gérer l'administration locale.
Il y a 26 comtés en République d'Irlande, et 6 en Irlande du Nord.
En Irlande du Nord, ils n'existent plus que pour des raisons culturelles alors qu'en République d'Irlande, ces divisions sont toujours utilisées par le gouvernement au niveau local.



la ville de Kildare est le siège des écuries nationales, réputées pour l'élevage des pur-sang. C'est vers le haras que nous nous dirigeons.

En 1900, le colonel William Hall-Walker, fils d'un brasseur écossais, acheta une ferme à Tully, Kildare, et commença à y élever des chevaux pur-sang. Il eut un remarquable succès, grâce à ses méthodes que l'on avait qualifiées d'inspirées, d'absurdes et d'excentriques...

En 1915, il donna le haras à la Couronne d'Angleterre, et en 1943, celui-ci devint la propriété du gouvernement irlandais.

Dès l'entrée nous sommes éblouis par la diversité, la profusion, les couleurs des fleurs! et tout au long de notre voyage, nous continuerons de nous en émerveiller. Attendez-vous à de nombreuses photos, car Jean-Marc, autant que moi, est tombé sous le charme.









Un (très) grand parc nous conduit aux écuries.
Le lac Inférieur, creusé en 1911 par Eida le grand jardinier japonais


la rivièreTully dont l'eau claire et très riche en minéraux, fournit aux chevaux une excellente structure osseuse







"Une vaillante". Les vaillantes sont les fleurs qui poussent dans les endroits improbables. Vous en verrez beaucoup!!

Coucou Danièle, attention à la tête!





Le Colonel Hall-Walker avait aussi voulu un jardin japonais sur ce terrain marécageux, tout près de Tully House. Il fut aménagé par le paysagiste japonais Tassa Eida, assisté par une armée d'ouvriers locaux. L'histoire du cheminement est symbolique et poétique: elle commence par la cave de la naissance, le tunnel de l'ignorance de l'enfant, la colline du savoir, la croisée des chemins à l'adolescence, l'île de la joie et des merveilles, le pont des fiançailles, le pont du mariage, l'allée de la lune de miel, puis, hèlas, la déception, la colline de l'ambition, la maison du thé, le puits de la sagesse, le pont de la vie, et enfin le jardin de la paix et de la sérénité. Mais c'est bientôt, le fauteuil de la vieillesse, la colline du chagrin et enfin la porte de l'éternité où se termine l'histoire.






Dominique et Paul, vous les verrez souvent, les photographes étant Jean-Marc et Liliane!



Des fleurs, vous en verrez souvent, les photographes étant Jean-Marc et Liliane!


Une petite pause avant de reprendre le car pour aller déjeuner.
Puis nous prenons la route du Rocher de Cashel,dans le comté de Tipperary.
Ensemble de constructions et vestiges médiévaux exceptionnels, il s'élève à près de 60 mètres du haut d’un piton rocheux imposant. Grand lieu du tourisme irlandais, il se compose, de multiples édifices royaux et religieux, tantôt magnifiquement conservés, tantôt en ruines. Surplombant la ville de Cashel et les plaines environnantes du comté de Tipperary, les origines du Rock of Cashel remonteraient au IVème siècle, lorsqu’une première forteresse fut bâtie sur cet amont rocheux et fut nommée " Castle of King". Elle allait devenir le lieu de résidence des rois régionaux, et plus tard, des Hauts Rois Suprêmes d’Irlande, endroit idéal pour surveiller les environs et se protéger d’éventuels assaillants.
La forteresse accueille entre ses murs de grands rois, tels que le roi Aengus, (qui est baptisé là-bas en 450 par Saint Patrick. (Selon la légende, le saint aurait d’ailleurs profité de l’occasion pour présenter au Roi Aengus le concept de Sainte Trinité à l’aide d’un trèfle) puis l’un des rois des plus célèbres de l’Histoire Irlandaise : Brian Boru (941-1014). En 1101, le roi Murtagh O’Brien décide de céder la forteresse à l’Église.













<--Haute de 28 mètres, la tour du Rock of Cashel aurait été bâtie aux alentour de 1100. L’édifice servait alors à surveiller les abords de la forteresse et à y entreposer de nombreux manuscrits ainsi que des reliques religieuses d’une grande valeur.
La chapelle du Roi Cormac-->,une imposante chapelle bâtie en 1127 et consacrée en 1134. D’un style roman assez complexe et influencé par le style germanique, elle se caractérise par 2 tours située symétriquement de chaque côté de l’édifice, ainsi que par une voûte en berceau magnifiquement sculptée. La chapelle renferme une tombe, qui serait vraisemblablement celle du roi Cormac.
<--Une vaillante
Entre les bâtiments s'étend un vaste cimetière, parsemé de hautes croix.

la cathédrale Saint Patrick, ce qu'il en reste...








Le groupe attentif , et ci-dessous le grand hall construit en 1420. La Chorale des Vicaires était désignée pour accompagner les curés dans les chants religieux. Cette salle fut restaurée en 1975 et propose un petit musée d’objets ayant été découverts durant les nombreuses fouilles.




La visite historique de la reine Elizabeth II d'Angleterre en République d'Irlande, du 17 au 20 mai 2011, et en particulier au rocher de Cashel, a été un franc succès, ouvrant la voie d'une réconciliation entre les deux nations au passé douloureux.


Une bien belle journée! Il nous faut maintenant rejoindre le "Earl of Desmond Hotel" à Tralee, comté de Kerry, d'où nous vous envoyons quelques pensées!!



Lundi 8 juin:
Nous allons découvrir l'Anneau du Kerry, qu'on nous annonce comme l'un des paysages les plus spectaculaires d'Irlande, avec les lacs de Killarney au cœur des montagnes.









Les yeux pleins des magnifiques paysages que nous avions vus, il fallut rentrer à l'hôtel pour dîner tôt, car nous allions assister à une soirée irlandaise alliant musique chant et danse. Au National folk theatre of Ireland, à Tralee, nous avon vu "Oiléàn", qui célèbre les iles Blasket. Blasket Islands est un archipel irlandais composé de 6 îles situées au large de la Péninsule de Dingle. Aussi connu sous le nom gaélique " Na Blascaoidí", ces îles furent autrefois habitées par une population parlant seulement le gaélique, et dont la vie précaire consistait à vivre de la pêche, et de l’élevage, tout en perpétuant les traditions gaéliques d’antan… Ce fut un superbe moment: nul besoin de comprendre la langue, l'expression corporelle, le ton des chants..suffirent à nous captiver.






Mardi 9 juin:
Visite de la Péninsule de Dingle, Comté de Kerry, territoire qui s’étend sur plus de 160km. C'est une succession de baies et de plaines se transformant parfois en un relief plus abrupt, plus sauvage, à l'altitude impressionnante.
Nombreuses sont les falaises vertigineuses. La nature est sauvage, baignée d’une verdure luxuriante, où se côtoient cottages et autres maisons pittoresques au milieu des montagnes de Slieve Mish Mountains et de Stradbally Mountain.
Bastion de la culture irlandaise, la Péninsule de Dingle appartient au Gaeltacht, région où la préservation du patrimoine linguistique et culturel irlandais est

hautement pris au sérieux: le gaélique irlandais a encore sa place à Dingle, et persiste depuis plusieurs siècles ! Nous avons vu au loin l'archipel des Blasket, thème de notre spectacle d'hier qui fut évacué en 1950 car le gouvernement irlandais jugeait les conditions de vie qui y étaient en vigueur trop dures pour les habitants.
Arrêt inattendu dans cette région d'élevage de moutons, pour admirer dans une ferme, la surprenante diversité des moutons et le chien de la maison faire son "travail" de berger,

